"Ne jugez pas chaque journée par votre récolte, mais par les graines que vous avez plantées."
Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui tu ne vois pas les choses que tu espères voir arriver, qu’elles ne sont pas déjà en route. Ce n’est pas parce que tu ne vois pas l’ami que tu espères voir arriver, qu’il n’est pas déjà en chemin.
Les belles choses prennent du temps. Elles sont sans doute en devenir. Patience ! Continue de semer.
Il y a un temps pour tout. Un temps pour défricher, un temps pour semer et un temps pour récolter. ll y a des périodes où l’on sème, des périodes où la terre est en jachère et des périodes où l’on récolte.
Il y a des jours avec et des jours sans.
Des jours où on a l’impression d’avoir abattu énormément de travail, d’avoir été très productif, que la journée a été fructueuse et des journées où l’on se sent presque déçu de nous-même, parce que rien de ce qu’on espérait voir n’est arrivé.
Mais qu’est-il arrivé à la place ? Que vient apporter cet inattendu ?
Il y a des périodes creuses où l’on a l’impression d’être encore en train de gratter la terre et des périodes fécondes où l’on vient récolter ce que l’on a semé.
Dans quelle période penses-tu te trouver ?
Qu’as-tu semé aujourd’hui ?
Pourtant entre les deux, il faudra attendre que le blé germe.
Je comprends que tu aies besoin de voir arriver ce que tu espères. Mais pour l’heure tu donnes déjà le maximum pour cela. Entre le moment de la plantation et le moment de la récolte, ne faut -il pas une ou deux saisons ?
Combien de temps es-tu prêt à accorder à cette pousse ?
As-tu une contrainte de temps, financière, familiale…?
Comment pourrais-tu laisser pousser ton olivier sereinement ?
Quelles actions pourrais-tu mettre en place qui permettraient de laisser le temps au temps de la pousse et de ne pas précipiter les choses ?
Ne te laisse pas troubler par ce que tu ne vois pas encore. Concentre-toi sur le choix du terreau et des graines, le sens où tu vas les planter, veille à les arroser, à les protéger de toute maladie et attaques parasites, et sois patient.
Parfois on voudrait précipiter la floraison parce que matériellement ou intérieurement on compte sur cette récolte. Or, quand on perd confiance, on peut avoir tendance, pour essayer de se rassurer, à multiplier les actions pour accélérer l’arrivée des résultats comme on arroserait plus une plante au risque de la noyer. Plus arroser une plante ne la fera pas grandir plus vite. Cela la noiera.
Ce qui est inconfortable, c’est précisément que l’on n’a pas toujours prise sur le résultat. Des éléments extérieurs peuvent venir chambouler nos plans. Si une giboulée de mars passe par là, il n’y aura pas ou peu de fruits. Si la saison est particulièrement favorable, il y en aura en abondance.
» Sème et sois certain que la semence germera et donnera son fruit. » Josémaria Escriva
Quelques petites pistes:
Ne fais pas d’obsession sur le résultat. Cela te mettrait la tête dans le guidon et te ferait perdre tout objectivité sur ce qui se passe vraiment. Prend du recul. Observe ce qui est et lâche-prise sur ce qui n’est pas encore. Restez ouvert sur l’inconnu. C’est une chouette zone d’apprentissage que de vivre l’instant présent.
Prends du recul, souffle en maintenant d’autres découvertes et activités qui te plaisent.
Ne te laisse pas troubler par ce que tu ne vois pas encore. Concentre-toi sur le choix du terreau et des graines, le sens où tu vas les planter, veille à les arroser, à les protéger de toute maladie et attaques parasites, et sois patient.
Donne-toi les meilleurs options par ton implication, ton audace et ta créativité. Je te propose d’écrire tes actions mises en place et de t’en féliciter. Tu as déjà fait de ton mieux compte tenu des circonstances et tu es déjà en chemin.
Garde un équilibre et un rythme sain en ne t’oubliant pas. A chaque jour suffit sa peine.
Ne mets pas toutes tes billes, énergie dans un même panier. Gardes-en pour ce qui est aussi important pour toi.
Observe et évalue la réalité, ce qu’il s’y passe vraiment. Réajuste si besoin.
Je donne de mon mieux par mon implication et je lâche prise sur les résultats.
Si tu sens que tu as tout donné et que tu as l’impression de creuser sur de la pierre, entoure-toi et demande l’aide dont tu as besoin.
« Aucune chose considérable ne se produit en un instant, pas plus que le raisin et les figues. Si tu disais maintenant : je veux une figue, je te dirais: il faut du temps; laisse l’arbre fleurir, puis les fruits y venir et mûrir. » Épictète
Je vous souhaite le meilleur des départs vers cette nouvelle année avec de la sagesse et un grain de folie ! Je vous souhaite également beaucoup de place pour l’inattendu qui vient toujours nous surprendre, pour l’audace qui pousse vers l’inconnu et de multiples aventures avec ceux que vous aimez ! à bientôt
Tu hésites encore ?
Te retourner en arrière une fois que tu as posé un choix, ça te parle ? La bonne nouvelle , c’est que chaque jour tu peux faire un choix et t’engager à le suivre. 
Quel est ton besoin prioritaire du moment ?
Autant de choix qui peuvent rester en suspens quand il s’agit de passer à l’ action.
Nous avons peur des conséquences de nos choix, peur de regretter, peur de renoncer, peur de quitter,…Nous pouvons rester et tergiverser pendant de longs mois pour finalement laisser nos décisions aux oubliettes.
L’audace est certainement un des éléments majeurs qui peut venir déclencher et nous faire basculer vers le premier pas. Aller vers nos choix vient souvent comme nous libérer intérieurement et nous mène vers la vie.
Focus sur ce qui est prioritaire pour toi. Choisir, c’est prioriser au regard de ce qui aujourd’hui est un besoin essentiel. Passer à l’action sur ses priorités vient libérer une charge mentale et nous remet en route vers notre essentiel.
Quels sont les 3 derniers changements dans ta vie dont tu es le plus fier ? 
Pour t’aider à passer le cap, t’encourager dans l’atteinte de tes objectifs, t’aider à la mise en lumière, te donner force et courage… Un accompagnement en coaching permet d’accélérer grandement ton nouveau départ vers la situation désirée.
Les personnes qui vous ont fait de telles injonctions souffraient probablement des mêmes frustrations et avaient sans doute déserté ces lieux d’affirmation et d’estime d’elles-mêmes.
