Garder le cap

définir son cap

Quel est ton CAP ?

Que vois-tu au loin ?

Maintenant que ton cap est défini, il te reste à trouver le chemin pour l’atteindre. Chaque fois que le doute viendra, tu pourras revisualiser ce but. *

Pour cheminer, tu peux choisir, si tu le veux, de définir des petites étapes qui vont te faire du bien, te faire grandir, qui sont stimulantes, réalistes, mesurables/quantifiables, enrichissantes, à ta portée, te font vibrer et qui ne dépendent que de toi.

Veux-tu avancer davantage vers ton cap ?

Je te suggère quelques pistes :

1. Je prends le temps nécessaire pour me fixer des petites étapes . « Qui veut aller loin ménage sa monture. » Une petite étape réaliste, à notre échelle, permet de s’économiser et de garder son souffle pour la prochaine. Cela limite la pression. Une petite étape atteinte renforce la confiance en soi. Prendre des décisions qui permettent de s’orienter vers son cap redynamise notre élan vital. Il n’est pas nécessaire d’attendre de connaître tous les sentiers pour se mettre en route. La part d’exploration est sans doute la plus formatrice.

2. Je vérifie qu’elles soient en harmonie avec ma personne. Je m’autorise à choisir mes propres étapes, celles qui me correspondent, qui vont à mon rythme et qui me paraissent bonnes pour moi. Je ne fixe pas un objectif pour les autres, pour l’image que j’aurais vis-à-vis d’eux une fois le but atteint, pour les écraser, me venger de la vie, fanfaronner, prouver des choses aux autres, … Je n’attends plus d’avoir l’acquiescement des autres pour valider mes petites étapes. J’apprends à m’écouter et me faire confiance. Si je demande des conseils avisés , plus que toutes choses, j’écoute mon cœur.

3. Je les accorde à mon présent. Je choisis cette nouvelle étape aujourd’hui. Je la choisis en fonction de mes nouvelles compétences acquises, de mes nouvelles expériences vécues, de mes nouvelles rencontres,… Nos décisions sont toujours liées à un contexte. Elles sont conjoncturelles. Un objectif opportun pour soi il y a un an , ne sera peut-être plus approprié au contexte un an plus tard. J’accepte les décisions d’hier prises dans un contexte différent et qui ont des conséquences sur ma vie d’aujourd’hui. « Regarder le passé avec notre regard présent est un exercice biaisé. » Rose-Marie Charest. C’est aujourd’hui que je règle mes voiles.

4. Je regarde devant moi. J’assume tous les choix que je ne fais pas et n’aie pas fait. Choisir, c’est renoncer et prioriser. Je m’autorise à me faire confiance et à écouter mon intuition. Le meilleur chemin sera celui que je choisirais. Il ne sera pas forcément le plus court, mais il sera celui qui semble le mieux me correspondre compte tenu de mon contexte. J’accepte aussi de lâcher prise sur tous les choix qui ne font pas partie de mes possibilités présentes. On a toujours le choix mais on n’a pas tous les choix.

Pour qui est-ce un problème si je n’atteins pas mon CAP ?

Ne vous mettez pas de pressions insurmontables qui vous feront perdre en confiance en vous si vous ne l’atteignez pas. En parsemant votre itinéraire de petites étapes, vous avancerez avec plus de motivation et de joie. L’idée d’atteindre ce cap doit rester une détente. On peut trouver du plaisir à y aller par un chemin enrichissant et se réjouir d’y découvrir de nouveaux horizons.

Soyez heureux de vous lancer dans votre aventure ! Bonne route !

*Et si je n’arrive pas à définir mon CAP ? Le coaching est un bon accélérateur pour vous aider à opter pour une direction de vie en phase avec votre personne et construire un itinéraire de route qui motive et fait sens.

Savoir quitter

Savoir quitter

« Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c’est d’avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus. »

Si vous voulez qu’une danse change, il va falloir en changer le pas.

Quels avantages retires-tu à rester dans cette situation ?

Je te suggère 4 petites pistes :

  • Étape 1 : Je mets des mots pour clarifier et identifier précisément ce que je veux quitter dans ma situation présente en distinguant ce sur quoi je peux agir et ce qui ne dépend pas de moi. Si besoin, je me fais accompagner pour cela.
  • Étape 2 :  Je planifie seulement les premières petites étapes et je me mets en route: un pied devant l’autre. N’attends pas d’avoir tout envisager, d’avoir un horizon parfaitement dégagé avec une visibilité sur toutes les conséquences possibles de ton action et sur les 10 prochaines années… Les réponses viendront en avançant. Si tu attends de tout connaître de l’inconnu, tu risques de rester bloqué(e) sur ta ligne de départ.
  • Étape 3 : Sans précipitation & avec fermeté. Le risque de trop attendre, c’est de laisser tes hésitations prendre le contrôle de tes choix, de subir, de t’enliser, de t’embourber dans l’immobilisme et de finir par te sentir impuissant. Un bon moyen de ne plus hésiter, c’est de décider. Reprends la barre de ton voilier maintenant !
  • Étape 4 : Décider & s’y tenir avec courage. Il y aura toujours des raisons de douter, de regarder en arrière, des excuses pour ne rien changer, des peurs de perdre quelque chose , des incertitudes, … Le sillon que tu traceras sera le tien, il sera nouveau. Oui, tu sais ce que tu quittes et c’est pour cela que tu le quittes d’ailleurs. Et effectivement, tu ne sais pas encore tout ce que tu trouveras.

« Nul chemin n’est préparé pour vous. Vous devez le frayer à travers les montagnes, à force de vos pas. Il faut parcourir le monde. »  Josémaria Escriva

      Bonne route !

Apprendre à s’exprimer à l’oral: un incontournable

S'exprimer à l'oral

Le support de votre communication, c'est vous !

osee.coaching

Prendre la parole devant un auditoire n’est pas inné. Pourtant, il existe peu de formations dédiées à cela dans notre scolarité.

 Pour faire une présentation, on peut vous prêter un costume, vous donner des chiffres, quelques citations, des résultats d’étude, … mais il y a une chose qu’on ne vous prêtera pas, c’est vous. Vous êtes l’unique support de votre message !

► La prise de parole devant un auditoire représente environ 1/3 du travail d’un étudiant et d’un salarié. Elle est inévitable et fréquente dans tous les secteurs et concerne chaque individu.

► Quand on est entrepreneur, être doué, avoir un magnifique projet utile pour le monde ne suffit pas. Il faudra encore le mettre en lumière, aller rencontrer ceux qui en ont besoin, oser faire des demandes et des propositions,.. la communication orale sera une des clefs indispensables à l’ouverture de portes.

► Plus qu’une compétence professionnelle supplémentaire, expérimenter la scène permet de mieux se connaître pour mieux s’affirmer. Gagner en aisance permet de reprendre du plaisir à s’exprimer et d’être plus audacieux dans ses interventions.

Tout le monde n’a pas des talents d’improvisation, de répartie et d’assertivité.

S’exprimer à l’oral, cela s’apprend.

Vivant

mission de vie

"Il ne suffit pas d’être en vie, il faut être vivant."

Frédérick Jézégou

Y a t’il une partie éteinte en vous qui ne demande qu’à être rallumée ?

Pour s’adapter à notre milieu, par crainte de rejet social, et obtenir de la reconnaissance, il est probable que l’on ait étouffé et refoulé des parties vivantes de notre être non adaptées à l’environnement dans lequel on s’est construit. Des idées ont pu s’ancrer en toi et verrouiller certaines émotions, désirs, envies,… Devenues alors interdites.

La première étape pour réintégrer cette partie et y rallumer la vie est sans doute de l’identifier.

👉Je vous partage une petite liste d’injonctions qui ont pu s’inscrire et venir poser comme des interdictions à l’expression de votre personne.

– Tu me fais de l’ombre par ta présence et tes talents. À cause de toi, je n’ai pas de place pour exister.
– Réussir, c’est prendre la place d’une autre et l’écraser.
– Dire non, c’est impoli et méchant.
– Il ne faut pas se fâcher. La colère, ce n’est ni vertueux ni aimable.
– Se réjouir de ses réussites et les partager, c’est orgueilleux.
– Se faire plaisir, c’est honteux.
– Avoir des envies, c’est égoïste et futile. La vie est un devoir.
– S’affirmer, c’est vulgaire et insolent.
– Exprimer ses émotions cela ne se fait pas. Cela dérange. Tais-les.
– Ne te fais pas remarquer, c’est impoli. Reste discret et effacé.
– Arrête de pleurer. Tu n’as pas le droit d’être triste avec tout ce qu’on te donne !

🤍Les personnes qui vous ont fait de telles injonctions souffraient probablement des mêmes frustrations et avaient sans doute déserté ces lieux d’affirmation et d’estime d’elles-mêmes.

Autorise-toi à exprimer ta colère, tes limites, tes pensées, ton ressenti, tes émotions, tes talents, à t’affirmer, à avoir des désirs, à pleurer,… Ce que tu es et ce que tu penses a de la valeur !

« Soyez vivants. Exprimez pleinement ce que vous êtes.  » Osée

S’ancrer ou flotter

ancrer sa vie

"Sans ancrage dans le présent, le futur est comme un cerf-volant coupé de son cordage"

Pierre Varin

Sur quel bonheur as-tu envie d’ancrer ta vie ?


Prendre sa place passe par un ancrage. S’ancrer ce n’est pas choisir la passivité, c’est choisir de construire activement sa vie et approfondir une croissance qui procure joie et paix intérieure.

S’ancrer ne signifie pas s’enterrer mais se donner l’opportunité de s’engager pour soi, avec soi dans un écosystème choisis où je me sens bien.    

Arrêtez-vous un temps et poser vos valises.  

  • Donner un sens à sa vie et s’ancrer dans sa mission : Dans quelle mission ai-je envie d’investir ? Quel sens ai-je envie de donner à ma vie ?  Qu’est-ce qui vaudrait la peine que j’investisse en termes de formation , de profession, de recherche de travail ? Quelle est ma mission ?
  • Identifier son terrain : Sur quoi ai-je envie d’ancrer ma vie ? Sur quel terrain viable dans la durée puis-je jeter mon ancre ?Le fond est-il glissant ou puis-je sereinement y jeter mon ancre sans déraper ? Il s’agit ici de mettre en place une base solide sur laquelle je peux me reposer.  
  • Lever les freins du passage l’action s’il y en a: Est-ce que j’ai envie de m’ancrer ?  Qu’est-ce que j’attends pour le faire ? Qu’est-ce qui m’empêche de le faire ? Qu’est qui me donnerait envie de jeter mon ancre et de me poser ?
  • Fixer son ancre: Profondément, certains peuvent se sentir illégitimes à exister et adopter des stratégies de fuites en avant pendant des années. Ils flottent et dérivent sans parvenir à jeter leur ancre. Amener des changements réels et concrets dans sa vie et la réorienter peut passer par un temps de réflexion couplé d’un accompagnement.

 Je te propose quelques pistes en vrac 

Piste 1 : S’ancrer en soi, se reconnecter à soi,  s’asseoir en soi et respirer . Prendre soin de son corps. Manger sain. Fruits et légumes frais de saison. Aller faire du sport dans une belle nature peut me reconnecter avec mon identité et ma dignité. Décorer mon espace intérieur.

Piste 2: S’ancrer dans mon temps et éviter de laisser son esprit partir vadrouiller. Vivre ici et maintenant. S’implanter dans un emploi du temps que je crée en fonction de mes aspirations, peut me donner un cadre dans lequel je peux sereinement libérer mon esprit et ma créativité. Choisir la solitude et le silence en se focalisant sur une activité manuelle peut aussi aider à entendre ses aspirations de cœur et à faire taire ses bavardages de pensées.

Piste 3: S’ancrer matériellement, s’installer et ne plus papillonner de lieux en lieux. Faire de ses idées une réalité pour entrer dans la réalisation de sa mission et nourrir ses aspirations concrètement. A chacun son stade : activités professionnelles et personnelles, formations, appartement, … Intérieurement, réaliser ce qui nous habite et en vivre est source d’une grande libération.

Piste 4: S’ancrer émotionnellement et se créer des souvenirs positifs

Piste 5 : S’ancrer relationnellement: s’attacher à une personne, à des relations. Qui sont et où sont les personnes qui comptent pour moi ? A l’écoute de son cœur, on apprend à s’entourer d’un bel écosystème de personnes sur lesquelles on peut compter et avec qui on a envie de développer du lien.

Reprendre la barre de son bateau

Reprendre sa vie en main

« Celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles, ne prendra jamais la mer.

Thomas Fuller

Savoir s’arrêter au port le temps de réparer, renforcer, ravitailler son bateau.

Faire l’inventaire.

Équilibrer son bateau.

Relire la carte.

Voir les options possibles.

Tenir compte des éléments extérieurs du présent et plus de ceux du passé.

Distinguer le cap qui est énergivore aujourd’hui et possiblement sans suite du cap qui semble favorable.

Décider de repartir et de retrouver la joie de reprendre la barre de son bateau, acteur et confiant.

Garder sa boussole et son cap en tête.

À mesure que l’on connaît sa carte, son bateau, sa zone de navigation, on sait mieux comment l’orienter face aux imprévus externes sur lesquelles on n’a pas de prise.

Bonne navigation vers le soleil !