S’ancrer ou flotter

ancrer sa vie

"Sans ancrage dans le présent, le futur est comme un cerf-volant coupé de son cordage"

Pierre Varin

Sur quel bonheur as-tu envie d’ancrer ta vie ?


Prendre sa place passe par un ancrage. S’ancrer ce n’est pas choisir la passivité, c’est choisir de construire activement sa vie et approfondir une croissance qui procure joie et paix intérieure.

S’ancrer ne signifie pas s’enterrer mais se donner l’opportunité de s’engager pour soi, avec soi dans un écosystème choisis où je me sens bien.    

Arrêtez-vous un temps et poser vos valises.  

  • Donner un sens à sa vie et s’ancrer dans sa mission : Dans quelle mission ai-je envie d’investir ? Quel sens ai-je envie de donner à ma vie ?  Qu’est-ce qui vaudrait la peine que j’investisse en termes de formation , de profession, de recherche de travail ? Quelle est ma mission ?
  • Identifier son terrain : Sur quoi ai-je envie d’ancrer ma vie ? Sur quel terrain viable dans la durée puis-je jeter mon ancre ?Le fond est-il glissant ou puis-je sereinement y jeter mon ancre sans déraper ? Il s’agit ici de mettre en place une base solide sur laquelle je peux me reposer.  
  • Lever les freins du passage l’action s’il y en a: Est-ce que j’ai envie de m’ancrer ?  Qu’est-ce que j’attends pour le faire ? Qu’est-ce qui m’empêche de le faire ? Qu’est qui me donnerait envie de jeter mon ancre et de me poser ?
  • Fixer son ancre: Profondément, certains peuvent se sentir illégitimes à exister et adopter des stratégies de fuites en avant pendant des années. Ils flottent et dérivent sans parvenir à jeter leur ancre. Amener des changements réels et concrets dans sa vie et la réorienter peut passer par un temps de réflexion couplé d’un accompagnement.

 Je te propose quelques pistes en vrac 

Piste 1 : S’ancrer en soi, se reconnecter à soi,  s’asseoir en soi et respirer . Prendre soin de son corps. Manger sain. Fruits et légumes frais de saison. Aller faire du sport dans une belle nature peut me reconnecter avec mon identité et ma dignité. Décorer mon espace intérieur.

Piste 2: S’ancrer dans mon temps et éviter de laisser son esprit partir vadrouiller. Vivre ici et maintenant. S’implanter dans un emploi du temps que je crée en fonction de mes aspirations, peut me donner un cadre dans lequel je peux sereinement libérer mon esprit et ma créativité. Choisir la solitude et le silence en se focalisant sur une activité manuelle peut aussi aider à entendre ses aspirations de cœur et à faire taire ses bavardages de pensées.

Piste 3: S’ancrer matériellement, s’installer et ne plus papillonner de lieux en lieux. Faire de ses idées une réalité pour entrer dans la réalisation de sa mission et nourrir ses aspirations concrètement. A chacun son stade : activités professionnelles et personnelles, formations, appartement, … Intérieurement, réaliser ce qui nous habite et en vivre est source d’une grande libération.

Piste 4: S’ancrer émotionnellement et se créer des souvenirs positifs

Piste 5 : S’ancrer relationnellement: s’attacher à une personne, à des relations. Qui sont et où sont les personnes qui comptent pour moi ? A l’écoute de son cœur, on apprend à s’entourer d’un bel écosystème de personnes sur lesquelles on peut compter et avec qui on a envie de développer du lien.

Reprendre la barre de son bateau

Reprendre sa vie en main

« Celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles, ne prendra jamais la mer.

Thomas Fuller

Savoir s’arrêter au port le temps de réparer, renforcer, ravitailler son bateau.

Faire l’inventaire.

Équilibrer son bateau.

Relire la carte.

Voir les options possibles.

Tenir compte des éléments extérieurs du présent et plus de ceux du passé.

Distinguer le cap qui est énergivore aujourd’hui et possiblement sans suite du cap qui semble favorable.

Décider de repartir et de retrouver la joie de reprendre la barre de son bateau, acteur et confiant.

Garder sa boussole et son cap en tête.

À mesure que l’on connaît sa carte, son bateau, sa zone de navigation, on sait mieux comment l’orienter face aux imprévus externes sur lesquelles on n’a pas de prise.

Bonne navigation vers le soleil !

Oser demander

oser

Oser des demandes directes…c’est simplement prendre le risque de la réponse de l’autre. Vous êtes libre de votre demande…l’autre l’est de sa réponse.

Jacques Salomé

Ne pas oser demander par crainte de déranger, par peur de paraître ridicule, par peur d’exposer ses besoins, par peur d’essuyer un refus, de perdre sa contenance, bafouillée, se sentir jugé…. Cela vous parle ?

« Il n’acceptera jamais ! » « Et s’il me dit non ? » « Je vais passer pour une personne qui ne sait pas et me rabaisser » « Je ne sais pas ce qu’il pense de moi. » « Il va me trouver ridicule. » « De toutes façons, c’est perdu d’avance ! »

« La seule personne qui te dise non c’est toi ! » Osée

👉Comment je sors de cette situation ? de ces phrases qui tournent en boucle dans ma tête et qui m’empêchent d’avancer ? y a-t-il des solutions magiques ?

🌻Quelques petites pistes :

1. Qu’est-ce qui risque d’arriver si tu ne demandes rien ?
2. Prends conscience que ce que tu imagines est dans ta tête. Reconnais que ce n’est peut-être pas ce qui va se produire.
3. Quelle position adoptes-tu dans cette situation ? Quelle autre position pourrais-tu adopter ?
4. Imagine un scénario gagnant où tout se passe bien. Comment te sens-tu ? quel bénéfice pour toi ?
5. Et si tu posais un petit pas pour aller te confronter à la réalité ?

😊 Alors ?

Le plus sûr chemin pour ne rien obtenir , c’est de ne rien demander.

Oser demander est déjà ta victoire ! Offre-toi la possibilité de recevoir ce que tu demandes et offre à ton interlocuteur celle de te dire oui.

Bonne route vers le meilleur pour toi !

Un pas en avant

audace

L’audace,

C’est le tremplin qui pousse à se dépasser, à aller vers qqch de plus grand que soi,
C’est l’envol d’un oiseau qui s’élance avec légèreté pour voir plus loin,
C’est le mouvement intérieur qui soulève les inhibitions,

C’est le moteur qui permet de réaliser ses rêves,
C’est l’instant où le rideau se lève, où le silence va laisser place à une rencontre et qu’il va falloir poser le premier mot,
C’est la solennité de l’instant, quand les voiles se gonflent et que le marin se détache de la côte, y laissant ses sécurités que la mer vient reprendre,
C’est l’impulsion qui te met en route,
C’est l’élément déclencheur d’un commencement,
C’est le moment où tu fais tomber tes masques, où tu te dis à l’autre,
C’est l’étincelle qui allume la vie, qui rallume l’envie,
C’est l’élan qui déclenche le premier pas,

C’est l’impulsion, le saut dans le vide…

Y aller parce qu’on a des choses à apporter au monde et des choses à recevoir du monde.

J’aime ce moment unique, ce léger frisson où il va s’agir d’oser, de sortir de sa zone de confort, de larguer ses amarres, de se dévoiler puis de se lancer vers l’inconnu.

On se lance dans une aventure, dans un oui, avec un mélange d’excitations, de stimulation et de peurs, parce qu’il y aura de l’imprévu, et qu’il faudra tenir compte des marées, des courants, de la météo… et qu’il faudra savoir faire la différence entre ce qu’on peut changer et ce qu’on ne peut pas changer.

Prendre sa place

développer l'estime de soi

« Prendre sa place, c’est risquer de s’exposer.
Se montrer, c’est risquer d’être regardé (e).
Sortir sa voix, c’est risquer d’être écouté (e).
Se dire à l’autre, c’est risquer de mourir à soi.
Faire silence, c’est permettre une rencontre.
S’exprimer avec émotion, c’est amener de la musique à ses mots.
Affirmer ses convictions, c’est apporter sa note à l’harmonie.
Dévoiler ses imperfections, c’est faire de ses faiblesses un trésor à partager.
Ne pas savoir répondre, c’est reconnaître que je n’ai pas la réponse à tout.
Accueillir un imprévu, c’est laisser la saveur de la vie pimenter l’espace.
S’adresser à une personne, c’est l’inviter à une danse et bâtir un pont entre elle et moi
Ne plus savoir quoi dire, c’est permettre à l’autre de composer avec moi.
Heureux les aventuriers qui osent sortir d’eux-mêmes pour aller rejoindre ceux qui les entourent. »